Tout le monde a dans l’idée que le prix d’un produit dépend de la quantité que l’on en souhaite. Plus exactement, on s’attend à ce que plus on achète une quantité importante d’un même produit, plus le prix unitaire diminue. Ce bon vieux principe est-il vérifié partout ? Non, une poche de résistance s’est créée au sein des microcosmes tarifaires que sont les grandes surfaces. Erreurs d’inattention, fruits d’une logique commerciale absurde ou arnaques, je vous laisse juge.Prenons par exemple un cas pratique : les mini-Babybel sont vendus par sachets de 6, 12 et 18. Pour peu que nous soyons des convaincus du petit fromage rond, notre bon vieux principe des quantités nous incite à prendre le sachet de 18 sans même regarder l’étiquette. Erreur ! Démonstation en images :

un paquet de 18 plus cher que ... ... trois paquets de 6.

[Source : Auchan Vélizy, le 10/05/05]

Le verdict est sans appel, il vaut mieux prendre 3 sachets de 6 qu’un sachet de 18. Dans cet exemple, la différence est faible, 10 centimes, soit de l’ordre de 2%. Ce faible pourcentage est cependant à mettre à côté des 3% de baisses sur les produits négociés à grands coups médiatiques par le gouvernement.

Bien sûr, même si du point de vue du consommateur celà ressemble à une arnaque, il existe de nombreuses explications possibles et plausibles : simple erreur d’étiquettage, stock de sachets de six à écouler, ou acheté à un prix inférieur au grossiste,… Le problème est que ces “erreurs” sont très fréquentes en grandes surfaces. Pour peu de faire un peu attention, les prix qui passent en caisse sont rarement toujours ceux affichés.

Le cas est encore plus flagrant sur les packs de type “trois pour le prix de deux” dont le prix se retrouve en caisse équivalent à trois fois le prix unitaire pris dans le rayon normal…

Il n’y a pas de sottes méthodes pour vendre plus et plus cher, mais est-ce bien utile ?