Il y a quelque mois, France Télécom lançait en grande pompe une campagne de publicité vantant la baisse du prix des communications de 20%. Malheureusement, cette publicité “oubliait” de mentionner que la baisse n’était réelle qu’au bout de 335, et que les premières secondes seraient au contraire, plus chères… Sans parler de la hausse de l’abonnement. Cependant la faible condamnation pour publicité mensongère risque de ne pas inciter les publicistes à plus de loyauté.Cette désinformation serait presque passée inaperçue si l’UFC Que Choisir n’avait pas porté l’affaire devant les tribunaux, et obtenu une condamnation de France Télécom a payer la somme de 20 000 euros. Ramené au coût d’une campagne publicitaire, cette somme est ridicule comparée aux gains liés à la désinformation du public.

Déjà SFR avait montré à quel point il n’était pas utile de se pré-occuper des lois en ce qui concerne la publicité : les pénalités encourues sont relativement basses par rapport aux gains escomptés… et la condamnation fait encore plus parler de la marque, ce qui est le but recherché par la publicité, un peu comme les publicités osées de marques de lingeries qui dopent de 50% leur ventes avec les débats engendrés ; génial !